4. Qui exerce le pouvoir législatif en France?

5. Qui exerce le pouvoir exécutif en France?

6. Où se trouve la résidence officiele du Président de la République?

7. Le Parlement comment se divise-t-il?

8. Nommez quelques symboles de la République française.

9. Comment s'appelle l'hymne national français?

10. Qu'est-ce que c'est que la commune?

11. Par qui est-elle admitistrée?

12. Combien de départements y a-t-il en France?

13. Qu'est-ce que c'est qu'une région?

14. Par qui une région est-elle administrée?

Lisez pour en savoir plus Coq gaulois

Mots et expressions à retenir

coq gaulois(m) - галльский петух; girouette(f) – флюгер; clocher(m) – колокольня;

imposer - зд. предписывать, заставить принять; aigle(m) – орел; sélection(f) nationale - национальная сборная команда; hampe(f) - древко (флага) vigilance(f) - бдительность

Le choix de ce symbole est dû à un jeu de mots latins: gallus = coq; gallus = gaulois.

Déjà utilisé au XVII-e siècle, le coq devient l'emblème officiel de la République de 1848-1852. Sa

figurine ornait une hampe du drapeau depuis 1830 et symbolisait la fierté et la vigilance.

Le coq est aussi un symbole chrétien. On le trouve sur les clochers des églises. II sert souvent de girou­ette aux sommets des églises. Mais le coq des cloch­ers de France ne symbolise pas le peuple gaulois, mais l'attente du soleil levant, salué par le chant des coqs.

Napoléon répondit à ceux qui lui conseillaient de prendre un coq gaulois pour emblème: «Non, non, c'est un oiseau qui chante sur le fumier». Et il impose l'aigle.

Aujourd'hui le coq gaulois est l'emblème officiel de la sélection nationale.

Marianne

Mots et expressions à retenir

douter – сомневаться; fasciner – очаровывать; hommage(m) - почтение, дань уважения; respectueux(euse) - почтительный(ая); s'enquérir (de) - осведомиться (о); conventionnel(le) - условный(ая); réprimer le coup d'Etat - подавить государствен­ный переворот; succession(f) - последовательность, преемствен­ность; seoir (il sied) - быть к лицу; hostile - враждебный(ая)

plaisant(e) - приятный(ая) réception(f) - прием

II est coutume qui ne pouvait naître qu'en France: depuis la Révolution française, l'usage veut que le sym­bole de la République soit une femme et que les sculp­teurs invitent comme modèles les dames les plus renom­mées du pays.

Cette coutume a tout pour fasciner: le fait que le symbole de la république ait un visage de femme, que les citoyens eux-mêmes choisissent leur héroïne préférée et, enfin, que leur succession soit constante. Il faut voir là à la fois un jeu et un hommage respec­tueux aux femmes courageuses de l'époque de la Révo­lution qui firent tant pour son triomphe. Et davan­tage encore: car chaque époque a son propre idéal fémi­nin.

En 1797, ayant réprimé le coup d'Etat du 18 fructi­dor de l'an V, le Directoire voulut trouver un nom plai­sant pour la M-me Reubell (née Marianne Monhat). Barras s'enquit de son prénom. «Parfait, dit-il, il est simple, il est bref et sied à la République, autant qu'il sied à vous-même». Dans sa correspondance secrète avec les généraux hostiles à son ennemi Carnot, il dé­signe son groupe sous le nom conventionnel de Marie-Anne. Ce surnom fut repris par une société républi­caine fondée sous la Restauration et réformée sous le I-ier Empire.

La République a, aux yeux de tous les Français, un visage, celui de Marianne. Les bustes de Marianne remplacèrent ceux de Napoléon III dans les mairies à partir de 1877. Son visage change tous les 20 ou 30 ans. Depuis les années 60, c'était celui de la plus po­pulaire des Françaises, l'artiste de cinéma Brigitte Bar­dot; puis Catherine Deneuve, Mireille Mathieu ont servi de modèle aux sculpteurs de ce buste. Dans les années 90, c'est Inès de la Fressange, mannequin № 1 de la France, qui est devenue Marianne.

Notes: 1. Le 18 fructidor de l'an V - le 4 septembre 1797. En sa volonté de tout transformer, la Répub­lique a transformé le calendrier. Le nouveau calendri­er comporte 12 mois (vendémiaire, brumaire, frimaire, pluviôse, nivôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor, thermidor, fructidor).

2. Barras Paul (1755 -1829), député du Var à la Con­vention où il vote la mort de Louis XVI. Il met sur pied le complot (заговор) contre Robespierre. Mem­bre du Directoire.

3. Carnot Lazare Nicolas (1753 -1823), convention­nel et mathématicien. Membre du Comité de salut pub­lic, il crée les 14 armées de la République et conçut tous les plans de campagne; il fut surnommé l'Organisateur de la victoire. Il fut exilé par la Restau­ration comme régicide. Ses cendres reposent au Pan­théon.

4. Empire (Second) - 2 décembre 1852 - 4 septem­bre 1870.

Bonnet phrygien

Mots et expressions à retenir

bonnet(m) phrygien- фригийский колпак; confondre - смешивать, спутывать; insigne(m) - знак отличия, значок; dignité(f) - достоинство, сан, звание; affranchi(e) - освобожденный (ая); esclave(m, f) - раб, рабыня; abolir - отменять, упразднять; noblesse(f) - знать, дворянство; écusson(m) - герб, гербовый щит; carrosse(m) – карета; la Législative - Законодательное собрание sceau(m) d'Etat - государственная печать raliement(m) - присоединение, объединение

Les révolutionnaires, épris de l'Antiquité classique, confondirent le bonnet phrygien porté par les rois de l'Orient antique, comme insigne de leur dignité, avec le bonnet rouge conique d'affranchi porté à Rome par les esclaves récemment libérés.

Adopté après le décret du 19 juin 1790 abolissant noblesse et armoiries familiales, il remplaça les écus-sons sur les carrosses. Un décret de la Législative du 15 août 1792 en fait le sceau d'Etat. Le premier hom­me politique qui l'adopte comme signe de raliement révolutionnaire fut Jea-Antoine Grangeneuve qui le mettait pour se rendre à l'Assemblée. Ce bonnet dis­paraît après le 9 thermidor (le 27 juillet 1794), mais devient sous la Troisième République la coiffure de Marianne.